vendredi 12 novembre 2010

Le vélo... une science ou un art?

... Et surtout l'art de faire retomber le soufflé avant même de le sortir du four : le titre est bien tapageur par rapport au contenu de l'article!
En fait, un oeil averti a pu constaté que l'automne est bien installé, et l'hiver n'est pas si loin. les premiers flocons sont mêmes tombés un soir de semaine. Cela signifie qu'il devient difficile de faire du vélo, même avec "ma" meilleure volonté du monde! Quand j'aurais acheté l'attirail du parfait bonhomme michelin sur sa bicyclette on en reparlera, mais uniquement par beau temps! En attendant, je voulais juste faire un lien vers le site d'une personne de la région qui fait du vélo à la vitesse ou je fais de la moto. Comme pour toute science, quelques chiffres parlent mieux que les mots : moi je mets 3h45 pour faire le ballon d'alsace et le ballon de servance (par les côtés les plus faciles) et lui mets moins de temps que ça pour les faire du côté le plus dur, avec en prime 30 km de plus comprenant la Planche-des-Belles-Filles (3 Ballons, petit parcours).
En fait j'ai trouvé son site en cherchant des parcours dans la régions, et en cherchant une notation sur la difficulté des cols de la région. Là je suis tombé de mon nuage : moi je faisais du vélo en regardant la forêt pour trouver des champignons, ou les ruisseaux pour trouver des coins de pêche, et quand j'avais un peu plus de forme je venais grassement écrire mon temps sur ce blog. Lui a acheté un vélo qui est plus cher que ma voiture, il a un capteur de puissance qui ne détecterait peut être même pas mon coup de pédale, et lui, il pédale, il pédale, il pédale.
voici donc le lien vers son site qui pourra intéresser surtout les fondus de vélo. Attention le sport prend une dimension différente, avec une approche réellement scientifique de la chose.
Critique très brève :
en + : impressionné par la méthode, par les résultats, par la motivation. Et finalement l'homme est bien une machine "qu'il suffit" d'instrumenter pour pouvoir l'utiliser à son meilleur niveau
en - : on fait confiance à des capteurs... ca perd un peu de son charme! C'est sympa, tout seul sur son vélo, d'écouter son p'tit coeur et ses p'tites jambes dire : "nooooooon, c'est trop dur!"
Critique très caricaturale! Car même avec la machine, il reste des incertitudes...

2 commentaires:

Alban a dit…

Salut!

Merci pour cet article bien pensé! J'avoue pouvoir faire peur avec mon approche scientifique mais elle n'a pas toujours été ainsi. Pendant des années j'ai fait du vélo plaisir à travers les Vosges. Mais en 2004 je m'inscris à ma première cyclosportive la Vosgienne et je prends tout de suite goût à ce genre de compétition mélangeant classement, paysages de montagne et parcours sécurisés. Entre 2004 et 2008 je m'entraîne plus mais à l'ancienne sans vraiment de plan d'entraînement ni d'outils performants. Les résultats s'améliorent mais restent noyés dans la masse. Restreint à 6-8 h d'entraînement semaine de part la vie familiale et professionnelle prenante je ne pouvais en faire plus. Mais m'entraîner mieux pour le même temps d'entraînement, ça c’était possible. Et rien de mieux aujourd'hui qu'un capteur de puissance. Ma formation scientifique de base m'a peut être fait dériver un peu de la pratique plaisir du vélo pour étudier au maximum cette nouvelle technique. Les possibilités d'analyses et de comparaisons avec ces nouveaux outils sont d'une richesse et d'un intérêt insoupçonné. Je prends maintenant un certain plaisir à exploiter le maximum de mon potentiel physique par rapport à mon temps d’entraînement. L’analyse des courbes de puissance est super passionnante je trouve. Mes chronos ayant explosés ces 2 dernières années, je me retrouve maintenant à l’avant des courses grâce à la puissance et c’est assez ‘tripant’ !! . La période actuelle est propice pour oublier un peu le vélo en retrouvant les chemins de randonnées et bientôt les pistes de skis. Mais tu as raison il faut que je continue à prendre avec moi l’appareil photo quelque soit le moyen de locomotion! Nous avons un super terrain d’entraînement ici dans les Vosges !
A bientôt.
Alban

Maëlig a dit…

dans tous les cas, je ne dénigre surtout pas ta méthode et comme je l'ai dit, bien que pas étonné je suis impressionné. De mon côté, depuis que j'ai acheté mon compteur avec cardio, pente instannée et autres fonctions obligatoires d'un compteur, je ne peux m'empêcher de toute retenir et tout comparer. J'ai pas le temps pour le moment pour en faire plus, et je pars de loin! donc inutile de me prendre la tête : il faut déjà que je mange des kilomètres, et que j'arrive à enchainer. Ca viendra peut être ... ou pas! Il y a un an je me suis dit qu'un jour faudrait quand même que je fasse les 3 ballons! Peut être le petit parcours l'année prochaine, si j'arrive à rouler assez avant. Mais juste dans le but de parler hollandais si j'ai bien compris :)