Vu l'actualité vous vous doutez forcément du sujet? Non je ne parle pas de la troisième centrale nucléaire en train de s'envoyer en l'air mais bien du nombre de salmonidés qui ont bien voulu me faire plaisir samedi. Cette fois-ci je ne suis pas allé bien loin : tout d'abord juste en bas de chez moi. J'ai bien du faire 200 m pour trouver mon premier coin de pêche... sans succès. Il faisait -1°C ce qui fait quand même 7 degrés de plus que l'année dernière! Et il faisait beau. Donc à 7h je décide de changer de coin et vais un petit peu plus haut. Quelques trous d'eau, des grands plats, un pont où je sais qu'il a été laché des tonnes de truites : juste de quoi me faire plaisir. Par contre l'accès au pont est totalement protégé par des pêcheurs qui font la pose depuis 6h du matin... y a des fous quand même!
Au final : 1 truite le matin, avec deux teignes sur l'hameçon. Comme ça ne mordait pas plus que ça, j'ai décidé de m'éloigner de la foule. Le raddon est un affluent de l'oignon, et plutôt calme question pêcheur. Surtout quand il faut descendre quelques centaines de mètres dans une forêt bien pentue, en botte. Mais ca en valait la peine... pour le paysage! Oui c'était très beau, mais les truites dormaient apparemment!
L'après midi, pendant la sieste d'Emma et de Liam, je décide de retourner en bas de chez moi. Des fois que ceux du pont aient eu finalement faim. Mais non. Donc je parcours un peu le ruisseau, et finalement une deuxième et une troisième truite sautent dans ma bourriche. Je ferme et rentre à la maison, avec de quoi nourir tout le monde. La recette sera : truites au four, avec une sauce à la poudre d'amande. Un p'tit blanc bien entendu pour l'accompagner (mercurey 96)
Le bilan est donc plutôt bon : 3 beaux poissons pour un total d'un peu plus de 1 kg, dont une truite sauvage de 32 cm (= Qui n'a pas été lâchée pour l'occasion). Les gardiens du pont ont eu la bonne idée de faire pêcher leur nain : du coup j'ai même eu le droit de le prendre en photo pour mon article dans le journal. Et je suis rentré assez tôt pour bosser un peu dehors (taille des rosiers et des hortensias : c'est l'époque).
Les connaisseurs veront que celle d'en haut est une sauvage (couleur et bouche caractéristiques)
Au fait pour celui qui a visité ce blog avec comme critère de recherche "ski et mal au mollet" : un jour j'ai eu une élongation de l'insertion du jumeau interne (= molet). Ca fait très mal au molet et je n'étais pas tombé de la journée. Au final 10 jours d'arrêt.
3 commentaires:
ah ben oui c'est très clair: on voit nettement la différence! Heuuu... c'est laquelle la sauvage déjà?? :)
Ca donne faim en tout cas!
en fait c'est le Grand Chauve qui a posté le commentaire ci dessus - trop vite et en étant connecté au compte de TDD!
je me demandais qui était ce Monsieur.
En ce qui me concerne : la première de la journée s'est mieux débattue et était plus "marron". Je me suis dit : tiens c'est une sauvage. Et finalement vieux doute en voyant ce que prenait les autres pêcheurs.
Finalement une fois cote à cote, les arc en ciel sont plus grises, et ont des petites bouches. La truite d'en haut a une bouche beaucoup plus "ouverte". va voir sur wikipedia et tape 'truite fario' et 'truite arc en ciel' . tu verras que la fario a presque un bec
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